Du Belem au
Millenium :

 

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Du rivetage
à la soudure
L'évolution de la construction navale

Du rivetage à la soudure

   Jusqu’au milieu du XX° siècle, les navires étaient assemblés tôles par tôles à partir d’échafaudages s’élevant au fur et à mesure. Les tôles sont de toutes tailles et de résistances différentes. Leurs épaisseurs varient de 4 mm à 20mm. Chaque pièce est assemblée à ses voisines à l’aide de rivets : sortes de gros boulons chauffés à blanc.
(Sur la coque du Normandie 11 millions de rivets sont posés.)

   Le Belem a été totalement fixé par rivets. Cette fabrication demandait des efforts très importants et impliquait une lenteur dans le montage. Les tôles étaient formées de manière à se chevaucher afin de permettre une étanchéité parfaite. Les rivets, par la compression des extrémités impliquaient une fixation solide et parfaitement étanche. Pour pouvoir les travailler, les ouvriers étaient obligés de les chauffer car leur grosseur importante ne permettait pas de les former directement. Cependant des pièces plus petites, comme la bouche à air, se montaient avec les rivets à froids car ils étaient de calibre beaucoup plus fins.

   Petit à petit la soudure a remplacé le rivetage. Elle s'est généralisée à partir de la seconde guerre mondiale et durant les années 50 et va remplacer les rivets.

   En effet, en raison du développement du transport maritime, la construction navale acquiert un caractère plus moderne.

   Les tôles sont soudées dans de grands ateliers de préfabrication pour constituer des ensembles appelés panneaux. Les panneaux de tôle ainsi créés peuvent atteindre la taille de 32 m d’où l’utilisation de grues pour soulever les éléments lourds (700 tonnes). A ce stade on commence à installer une partie des réseaux électriques, d’eaux et de conduits divers.

   Elle permet de travailler plus rapidement. De plus, l’ouvrier peut être seul pour travailler et dans les conditions extrêmes de complexité (place, hauteur..). Alors que pour réaliser une fixation par rivetage, il faut avoir une source de chaleur proche pour chauffer le rivet, il faut trois ouvriers et la complexité de l’édifice ne facilite pas le travail.

   Pour la fabrication du Queen Mary II les tôles ont une épaisseur de 28 mm contre 16 mm pour un paquebot « normal »


 

 


Le rivetage manuel


Cette fabrication demandait des efforts très importants et impliquait une lenteur dans le montage.

 

 

 

 

 



Les différentes technologies
de soudage



 

 

La soudure



Une avancée de taille.

 

 

 

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